D'une evidence que Tyméa était contradictoire et ne pensait pas la moitié de ce qu'elle disait ou faisait. J'osais espérer que c'était ses paroles qui ne s'accordaient pas à ses gestes de se tenir à moi. Elle lie ses mains autour de ma nuque, ce qui m'aide à la stabiliser et à nous mouvoirdans cette eau qui nous arrive au cou.

- Ca dépend. Selon que tu as envie d'avoir le choix ou pas.

Ma bouche cesse de lui répondre pour amerrir au dessus de l'encolure de son vêtement, en-dessous de sa mandibule. J'accentue la pression exercée par mes baisers sur sa peau mélangée à cette eau dans laquelle je nous expédie palier par palier jusqu'à l'immersion totale. Seuls, encore un peu plus cachés du monde à cette petite fête, je ne lâche plus Tyméa. Ni de mes bras la ceinturant suffisamment dans le haut et le bas de son dos, ni de mes lèvres qui en apnée retrouvent les siennes des mois après leur dernière séparation. Ce sera court, à cause de la respiration sous l'eau, mais ce choix là est celui que j'ai décidé de prendre. Advienne ce que pourra.

Tyméa aimait bien le taquiner. Avec lui elle pouvait se lâcher sans se soucier de ce qu'il pouvait penser d'elle. Tyméa peut être très sérieuse quand elle veut. La jeune femme le regarde dans les yeux. Elle sourit. Elle se foutait bien de replonger.

Fais ce que tu veux. Je ne suis plus à sa prêt maintenant.

Elle rit. Elle aime sentir ses lèvres sur sa peau. Elle frissonne. Sa lui rappel de très bon souvenirs passé avec lui. Ils s'enfoncent petit à petit dans l'eau puis une fois totalement immergé il vient l'embrasser. Elle prolonge le baiser.

Je me doute qu'elle parle de l'état de ses cheveux quand elle me répond, alors que dans ma tête je pensais à notre relation plus globale que ses longs rideaux qui, effectivement comme j'avais pu le souligner, ne ressemblaient pas à une œuvre d'art lorsqu'ils se dispersaient dans tous les sens sous l'eau. Nous y sommes, au moment où la tentation de raccrocher les pièces se précise. L'attitude de Tyméa à mes premiers baisers dans son cou m'ont donné tout un signe de permission qui m'a motivé à me lancer avec plus de motivation. Et tout se repositionne dans un premier temps.

Ouvrir la bouche en apnée n'est pas conseillé pour rester en vie. Les scènes dans les films sont bien loin de la réalité, et je remonte avec la brune extraire nos têtes de l'eau. Je l'attire plus contre moi et la transporte vers un rebord de manière à ça que cette fois ce soit elle qui soit entre moi et la paroi. La tête froide, mon regard ne considère que Tyméa dans ce décor. Il n'y personne d'autre qu'elle. Une main glissée à l'arrière de son crâne pour ne pas qu'il se heurte à la dalle en béton qui surplombe le contour de la piscine, je surplombe le buste de Tyméa et rabats mes lèvres contre les siennes. Ma langue s'y faufile pour obtenir le droit d'aller rechercher sa copine.

Tyméa ne pensait même plus a ce qu'il avait fait par le passé. Elle était bien trop attiré par lui. La jeune femme n'arrivait plus a penser à autre chose pour le moment. Elle profite juste du temps présent. On verra ensuite pour le future.

Ils remontent à la surface. Tyméa reprend son souffle. La jeune femme ne pouvait plus rien dire. Ce moment entre eux lui avait énormément manqué. La jeune femme se retrouve coller entre la paroi et lui. Elle prolonge son baiser entremêlant sa langue avec la sienne. Elle l'entoure de ses jambes tandis que ses bras restent accroché à son cou.

L'impression des jours heureux qui reviennent, avec ce sentiment de retrouver une pièce du puzzle qui me manquait tandis que Tyméa prouve que tout est possible. Je pensais que j'aurais dû m'employer avec plus de persuasion pour n'avoir déjà rien qu'un baiser qui prend une dimension plus intense. La brune s'accroche. Ses bras autour de ma nuque, ses lèvres aux miennes, sa langue dérapant contre la mienne. Et ses jambes m'entourent, que mes mains viennent caresser de la peau de ses mollets au vêtement qui lui colle le fessier, pour nous serrer davantage.

Je me rattrape pour avancer vers où j'ai pied, et nos épaules jaillissent lentement. S'il y a une certaine chaleur humaine qui se dégage entre nous, la température ambiante s'est quant à elle rafraichie. Est-ce Tyméa qui est prise de légers spasmes ou est-ce moi ? Quand l'un vibre, l'autre vibre avec. Ma bouche écrasée contre la sienne se détache assez pour ne pas l'abandonner et que je m'inquiète.

Tu trembles. Tu as froid ?

L'envie de quitter cette beauté des yeux n'est absolument pas là, mais nous aurions bien besoin d'une serviette pour ne pas se frigorifier une fois sortis de la piscine. Encore un peu rien qu'à deux ne se refuse pas... Quelques minutes encore, et rien pour nous séparer. Je la soulève dans l'eau et la voilà dans mes bras, ses jambes enroulées autour de ma taille. Je dois lever la tête pour tomber encore plus profondément amoureux de son regard.

Tyméa était bien dans ses bras. Elle n'aurait pas penser le faire un jour. Elle lui en voulait toujours mais elle l'aimait trop. elle n'arrivait pas à lui résisté. La jeune femme était collé contre lui. La jeune femme prolonge le baiser ne voulant plus lâcher les lèvres.

Il faisait un peu froid mais elle était bien contre Caleb. Elle peut encore rester quelques minutes comme sa.

Un peu mais je suis bien là et toi tu as froid ?

La jeune femme avait heureusement une tenue de rechange. Sa évitera qu'elle reste avec ses vêtements mouillé tout le reste de la soirée.

Cela peut prendre le temps qu'il faudra pour compenser des mois où nos langues se sont perdues de vue. Animées par un nouvel élan, elles recommencent à se chamailler à l'intérieur de nos bouches quand je relâche Tyméa dans la faible profondeur de la piscine, ses talons coulissant le long de mes cuisses pour se caler à l'arrière de mes genoux, pour que nos visages se percutent à la même hauteur.

De longues minutes, bien trop courtes, qui ressemblent à la vision idéale de nous deux. Attachés l'un à l'autre, avec l'envie de ne jamais se séparer et de profiter le plus longtemps possible des moments à deux. J'ai un peu froid aussi mais je le supporte, je réponds à la brune que je finis par emporter avec moi hors de cette piscine, empruntant les deux marches surélevées , côté terrasse. Les deux mains de Tyméa toujours scellées dans mon dos, je jette un regard à travers la baie vitrée et seule une paire d'yeux nous intercepte avec un large sourire. Je nous dirige côté jardin, non loin du barbecue tiédi, attrape une serviette du bout des doigts et l'étale sur une table d'extérieur pour venir allonger ma sangsue dessus.

Le haut de nos corps se détache alors que ses pieds continuent de m'enserrer le bassin tandis que les miens sont noyés dans leurs baskets. Je me redresse et saisis les coins de la serviette pour envelopper la brune sous mes yeux qui parcourent sa silhouette compressée par ses vêtements gorgés d'eau, puis se rétractent sur la partie de ses jambes visibles où des gouttes ruissellent toujours. Après les nouveaux echanges de baisers, il n'y a toujours pas besoin de paroles. Le regard se charge de tout dire.

Tyméa prolonge encore le baiser. Ses lèvres lui ont beaucoup manqué. A ce moment là, elle ne pensait plus à rien d'autres. Elle ne voyait que lui. C'était agréable de pouvoir le retrouver comme sa. Il commençait à faire un peu froid. Le moment de sortir de la piscine était venue.

La jeune femme se laissait porter par Caleb. Elle était bien dans ses bras. La jeune femme vient s'allonger sur la serviette avec l'aide de Caleb. Tous les deux ne se disaient rien. Ils profitaient de ce moment plus qu'agréable.

La jeune femme vient s'enrouler dans la serviette et regarde Caleb dans les yeux. Elle se redresse et vient l'embrasser de nouveau.

La question est accessoire de savoir si les invités à cette soirée prennent le temps de jeter un regard à l'extérieur sur ce que nous reformons avec Tyméa. Je la tamponne de cette serviette qui épouse son corps un peu plus sous la pression de mes mains cadenassant l'épaisseur moletonnée. C'est la brune qui reprend possession de mes lèvres avec les siennes, une bonne chose quand j'ai longtemps pensé qu'elle ne me pardonnerait jamais les faits en cause de notre séparation.

Il n'est plus envisagé de se quitter, dans l'immédiat. L'indifférence à une goute d'eau qui discontinue de la pointe de mes cheveux directement sur ma nuque puis le long de ma colonne dans mon dos déjà mouillé mais qui sèche lentement à cet air qui rafraichit doucement.

Il va falloir trouver des vêtements secs maintenant... Pour se changer.

Entre mes deux parties de phrases, ma main écarte la serviette pour m'incruster au plus près de Tyméa et nous enfermer tous deux à l'intérieur de cette couche de chaleur accentuée par la température de nos corps. Je coince la serviette dans l'arrière de mes pantalons pour caler mes doigts sur la ceinture de mon ex. dont la peau essuyée est de nouveau mouillée au contact de mon t-shirt trempé. Mes yeux se ferment et se rouvrent pour contempler son visage entre deux baisers, pendant que mes mains camouflées traînent à l'abri de tous les regards jusque même les nôtres.

Tyméa ne calculait pas les autres invités. Elle ne se posait pas la question qu'est ce qu'ils ont remarqué ou non. Elle était avec Caleb et c'est tout ce qui comptait pour elle. La jeune femme était dans une serviette. Elle était au chaud. elle prolonge encore le baiser. Sa lui avait énormément manquer. Elle ne savait pas encore si elle arrivera à passer outre sa tromperie. Mais ce soir, elle ne voulait plus y penser. Tous ses bons souvenirs remontait à la surface.

Oui. J'en ai dans ma voiture. Mais je ne pense pas que sa t'ira. Mais je suis sur que le maitre des lieux doit avoir sa.

Elle sourit et le regarde dans les yeux. Elle pourrait rester là comme sa sans bouger, tout le reste de la soirée. Elle le laisse faire. Sentir ses mains sur son corps la faisait frissonner. Elle passe ses mains sur son torse qu'elle vient caresser doucement.

Ca m'a manqué.

Elle vient l'embrasser tendrement. Ce soir, elle passe une meilleure soirée qu'elle ne l'aurait penser.